Dernière escale : on rentre en France
France
PARIS,
ARCIMBOLDO, les quatre
saisons "l'automne", Musée du louvre
Parfois
satiriques, peut-être métaphysiques mais toujours très décoratifs, les
tableaux de Giuseppe Arcimboldo à la fois ludiques et étranges, ont été
considérés comme de véritables curiosités, bien que reconnus fort tard,
à la faveur de la redécouverte par les surréalistes du jeu de mots
visuel.
Né à Milan vers 1527, il serait
issu d’une noble famille mais d’une branche de moins bonne réputation,
son grand-père étant un enfant naturel.
C’est
à 22 ans qu’il commence à se faire connaître, en travaillant avec son
père, artisan peintre à la cathédrale de Milan. Il réalise alors des
cartons de vitraux, puis rapidement, se fait remarquer par Ferdinand de
Bohème qui lui commande cinq blasons pour la cathédrale. Sa renommée
commence à s’étendre. Il est appelé à Prague en 1562 au service de
Ferdinand 1er devenu empereur, comme portraitiste, fonction qu’il
continuera d’occuper sous les règnes de Maximilien II et de Rodolphe
II. Doué d’un esprit inventif et ingénieux, l’organisation des fêtes
princières lui est confiée et il est nommé conseiller artistique pour
la formation des collections impériales.
C’est
peu après son arrivée au service de Ferdinand 1er que Giuseppe
Arcimboldo commence la première série des quatre saisons, et laisse
éclater un style pictural d’une surprenante singularité : les « têtes
composées » portraits allégoriques formés d’une juxtaposition de
fruits, légumes, végétaux, symbolisant les saisons. Cette oeuvre
suscite un engouement considérable à la cour. Il peindra d’autres
séries des quatre saisons en 1572 et 1573 . D’autres portraits mêlent animaux ou objets : les quatre éléments (le le Feul'Eau, 1566, se trouvent au Kunsthistorisches Museum de Vienne) ou les personnifications de métiers (le Bibliothécaire, le Jardinier). Il obtient de Rodolphe II la faveur de retourner en Italie pour y finir ses jours, promettant de continuer à peindre. Flora sera l’un de ses derniers tableaux.
Cet artiste aux dons multiples s’éteindra en 1593 à Milan.
Ces
œuvres métaphoriques et fantastiques, véritables curiosités,
«extravagances » ou « caprices » selon certains, seront après un long
oubli, redécouvertes et remises à l’honneur par les surréalistes.
votre
page devra comporter dans son titre ou son journaling une maxime
faisant référence à une saison (du style, une hirondelle ne fait pas le
printemps)
les proverbes, poème, citations, chansons, comptines sont acceptées
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